Ahrar Palestine ASBL : financement opaque et soupçons islamistes au cœur de Bruxelles
Créée en 2025, l’ASBL Ahrar Palestine fait polémique à Bruxelles : performance pro-résistance, financement opaque, soupçons de liens islamistes. Faits et zones d’ombre d’une affaire explosive.

Une ASBL née dans la controverse
Créée en février 2025 à Jette, l’ASBL Ahrar Palestine se présente comme un collectif de sensibilisation à la cause palestinienne. En quelques mois, elle s’est retrouvée au centre d’une tempête politique après une performance choc lors du festival « Résistance(s) » à Saint-Gilles.
La performance qui choque Bruxelles
En juin 2025, place de Bethléem, une mise en scène a représenté des corps recouverts de linceuls tachés de sang, des keffiehs et des acteurs masqués. Pour beaucoup, il s’agissait d’une glorification implicite des attaques du 7 octobre 2023 du Hamas.
Les organisateurs démentent et parlent d’« allégorie artistique de la résistance ».
Réactions politiques et judiciaires
- Le bourgmestre PS Jean Spinette dit avoir été trompé et envisage d’interdire le festival si ces dérives se répètent.
- Le MR dénonce une « propagande pro-Hamas » et réclame un contrôle strict.
- Le parquet a reçu un rapport de police, mais n’a pas encore ouvert d’enquête, déclarant « évaluer la pertinence » d’une procédure.
Financement opaque : entre faits et soupçons
Ce qui est avéré
- Pas de comptes annuels publiés (ASBL trop récente).
- Aucune trace de subventions officielles.
- Pas de crowdfunding ou de dons transparents identifiés.
Constat : opacité totale.
Ce qui est soupçonné
- Certains élus et médias parlent de financement islamiste indirect, pointant le nom « Ahrar » et la proximité idéologique avec des collectifs comme Samidoun, accusés de liens avec le Hamas.
- Hypothèses évoquées : dons privés issus de la diaspora, soutien logistique d’associations partenaires, ou aides étrangères.
Mais aucune preuve judiciaire n’a confirmé ces soupçons.
Liberté artistique ou propagande idéologique ?
Cette affaire interroge : où s’arrête la liberté d’expression artistique et où commence la propagande politique ou religieuse ?
Le cas d’Ahrar Palestine ASBL illustre une fracture profonde dans le débat public bruxellois : entre solidarité militante et inquiétudes sécuritaires, l’opacité financière reste une bombe à retardement.

Le 13 septembre 2025
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