Algériens sans papiers en Belgique : trafic de drogues, vols et agressions
Présence massive d’Algériens sans papiers dans plusieurs villes belges : trafic de drogue, agressions et vols. Un problème sécuritaire et diplomatique aggravé par le refus d’Alger de rapatrier ses ressortissants.

Depuis plusieurs années, la Belgique est confrontée à une réalité préoccupante : dans plusieurs grandes villes, une part importante des réseaux de deal de rue et de petite criminalité est tenue par des algériens en situation irrégulière.
Des foyers identifiés dans tout le pays
Si Bruxelles — en particulier Molembeek et autour de la Gare du Nord et de la rue d’Aerschot — reste l’épicentre du phénomène, d’autres villes sont touchées :
- Liège : place Saint-Lambert, place cathédrale, quartier des Guillemins et zones commerçantes.
- Charleroi : certains parcs et rues du centre sont devenus des points de deal.
- Anvers : gare centrale et quartiers populaires liés à des trafics plus structurés.
- Namur et Mons : foyers plus petits mais actifs.
Partout, le profil est le même : hommes seuls, âgés de 17 à 30 ans, arrivés récemment, sans attaches familiales, souvent déjà connus des forces de l’ordre.
Pourquoi sont-ils si difficiles à expulser ?
La principale raison est diplomatique : l’Algérie refuse fréquemment de délivrer les laissez-passer consulaires permettant un retour forcé.
Conséquence :
- Même en cas d’arrestation, ils sont rapidement relâchés.
- Beaucoup donnent de fausses identités, les algériens se font passer pour des Marocains, afin de brouiller les procédures et retarder l’expulsion.
- Les centres fermés sont saturés, et la justice privilégie les libérations.
Un impact direct sur la sécurité
Ces réseaux sont principalement actifs dans :
- Le trafic de stupéfiants (cannabis, cocaïne, crack).
- Les vols à l’arraché et vols à la tire ainsi que car-jacking.
- Les agressions violentes en cas de refus de paiement lors d’home-jacking.
Résultat : une insécurité croissante, une dégradation de la qualité de vie des habitants et un climat de tension qui pénalise aussi les musulmans intégrés et respectueux des lois, victimes de l’amalgame.
Encadré historique : quand Vichy s’installait en Algérie
De 1940 à 1942, l’Algérie a été administrée par le régime de Vichy. Les lois raciales et la propagande antisémite y ont été appliquées avec zèle. Cette idéologie ultranationaliste et antisémite, importée d’Europe, a marqué une partie de la population locale.
Après la guerre, certains réseaux indépendantistes ont conservé et recyclé ce discours dans un cadre anti-occidental. Une mémoire idéologique transmise dans certaines familles et parfois réactivée par la rhétorique anti-française et anti-israélienne du FLN après 1962.
Aujourd’hui, une minorité de jeunes Algériens, arrivés récemment en Europe, portent encore ce bagage idéologique, ce qui alimente un rapport conflictuel avec les sociétés d’accueil.
Un problème national, pas local
Le phénomène ne se limite pas aux grandes villes : les réseaux se déplacent rapidement selon les contrôles policiers, ouvrant de nouveaux points de vente dans des communes moyennes où la police est moins présente.
Quelles solutions possibles ?
- Pression diplomatique sur Alger : conditionner certains accords et visas à la reprise de ses ressortissants.
- Réforme des lois pour faciliter la rétention et limiter les libérations automatiques.
- Renforcement du renseignement pour identifier les filières d’entrée et leurs têtes de réseau.
- Programmes de retour volontaire pour ceux qui souhaitent repartir mais n’ont pas les moyens.
Conclusion
Ce problème n’est pas une question d’origine ethnique ou de religion : il est juridique, diplomatique et sécuritaire. Tant que la Belgique et l’Algérie n’auront pas trouvé un accord ferme, les mêmes individus continueront à tourner en rond entre la rue et les commissariats… aux dépens des habitants.

Le 11 août 2025
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