La France exporte ses étudiants et ses idéologies en Belgique
De plus en plus d’étudiants français choisissent les universités belges. Mais derrière ce flux académique se cache une influence idéologique : islamo-gauchisme, débats importés de France et fractures identitaires s’invitent sur les campus.

Une migration académique massive
Depuis plusieurs années, les universités belges voient affluer un nombre croissant d’étudiants venus de France. Officiellement, les raisons sont pratiques : frais d’inscription parfois plus accessibles, filières saturées en France (médecine, kinésithérapie, psychologie, droit), et un climat académique perçu comme plus ouvert.
Bruxelles, avec l’ULB et l’UCL, est devenue une destination privilégiée. Louvain, Liège ou encore Mons accueillent également des milliers de jeunes Français. Cette migration n’est pas anecdotique : elle modifie profondément la composition sociologique des campus belges.
Des Français… qui ne le sont pas vraiment
Derrière le label « étudiant français », la réalité est plus complexe. La majorité de ces jeunes ne sont pas issus de familles françaises traditionnelles, mais proviennent souvent de l’immigration maghrébine, particulièrement du Maroc, de l’Algérie ou de la Tunisie. Français de papier, ils transportent avec eux un héritage identitaire et culturel différent.
Cela ne pose pas seulement la question académique, mais aussi idéologique. Ces étudiants importent en Belgique des débats très marqués par le climat politique français : victimisation communautaire, islamo-gauchisme, antisémitisme sous couvert de cause palestinienne, références militantes proches de La France Insoumise (LFI) et de ses relais.
Quand l’idéologie traverse la frontière ?
Ce phénomène n’est pas neutre. Sur les campus belges, ces courants trouvent un terreau fertile. L’ULB, par exemple, s’est illustrée récemment en choisissant Rima Hassan comme marraine de promotion, figure emblématique de la gauche radicale pro-palestinienne.
Derrière cette polémique, on retrouve l’influence directe d’un public étudiant acquis à ces thèses, souvent façonné par les combats politiques importés de France et relayés localement par le PTB et ses soutiens. Les universités belges deviennent alors des caisses de résonance de débats étrangers, sans toujours tenir compte du contexte national.
Une autre forme de colonisation
Historiquement, la Belgique a subi la domination des grandes puissances européennes. Aujourd’hui, le terme « colonisation » peut sembler excessif. Mais dans le domaine académique et idéologique, il illustre bien la réalité : la France exporte ses étudiants… et avec eux ses fractures identitaires.
Ainsi, sous couvert d’études, c’est tout un climat politique et militant qui traverse la frontière. Les universités belges ne sont plus seulement des lieux de savoir : elles deviennent des champs de bataille idéologiques importés, où la jeunesse française d’origine maghrébine joue un rôle de premier plan.

Le 25 août 2025
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