Comment le Covid a transformé le wokisme et les mouvements queer en phénomène de société
Le Covid n’a pas créé le wokisme ni les mouvements queer, mais il les a propulsés au centre du débat. Isolement, réseaux sociaux et médiatisation ont transformé une idéologie marginale en phénomène clivant.

Avant le Covid : des cercles militants
Le mot woke (« éveillé ») circulait déjà dans les milieux universitaires et militants afro-américains dès les années 2010.
Les revendications queer et LGBTQ+ existaient depuis les années 70, mais elles restaient marginales et peu médiatisées.
Pendant le Covid : un monde enfermé en ligne
Confinement, isolement, angoisse collective : pour beaucoup de jeunes, Internet est devenu l’unique espace social.
- Besoin d’appartenance → adoption d’identités « queer », « non-binaires », etc.
- Réseaux sociaux → viralisation de concepts militants.
- Débats en ligne → radicalisation et simplification des discours.
Après le Covid : l’instrumentalisation médiatico-politique
À la sortie de la pandémie, les médias et les partis politiques se sont saisis de ces thèmes.
- Les médias ont fait du wokisme un buzz permanent.
- Les partis politiques l’ont utilisé comme arme idéologique pour diviser et mobiliser.
- Ce qui relevait d’un militantisme de niche est devenu un clivage national.
Un monde polarisé
Résultat : le wokisme et les mouvements queer sont devenus des fléaux.
- Pour les uns : une avancée progressiste.
- Pour les autres : une dérive qui fracture la société.
Le Covid n’a pas créé le wokisme. Mais il a été l’accélérateur qui a transformé un militantisme de marge en champ de bataille culturel mondial.

Le 22 août 2025
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