French Arabics : le malentendu identitaire qui pourrit la Belgique et la France
Instrumentalisés par l’extrême gauche et l’islamisme, des jeunes issus de l’immigration maghrébine vivent dans un flou identitaire destructeur. Un malentendu qui mine la France et la Belgique de l’intérieur.

Le malaise qu’on n’ose pas nommer
Ils sont français ou belges par la carte d’identité.
Arabes par les origines.
Musulmans souvent… mais de manière floue.
Et perdus entre deux cultures qu’ils ne maîtrisent ni l’une, ni l’autre.
On les appelle parfois « jeunes issus de l’immigration maghrébine », mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’ils sont devenus l’un des plus grands défis identitaires de l’Europe de l’Ouest.
Pas à cause de leurs origines.
Mais parce qu’on leur a laissé construire leur identité sur un malentendu permanent, nourri de ressentiment, de confusion et de manipulation.
Identité fracturée, repères flous
Ces jeunes, nés à Bruxelles, Paris, Molenbeek, Lyon ou Charleroi, grandissent dans un monde où :
- on leur parle de laïcité… mais ils entendent islamophobie,
- on leur donne les droits de la République, mais ils préfèrent ceux de la “Oumma” virtuelle,
- on leur enseigne Voltaire, mais ils écoutent TikTok Palestine.
Ils ne sont ni Arabes traditionnels (souvent rejetés au bled),
ni Français ou Belges pleinement intégrés,
ni musulmans pratiquants au sens classique.
Ils flottent dans une zone grise identitaire, et dans cette zone, tout ce qui brille s’appelle révolte.
Instrumentalisation idéologique
Et là… entre en scène l’extrême gauche, les islamistes, et les décoloniaux.
Tous avec un objectif commun : faire de cette génération un outil politique.
Ils leur disent :
“Vous êtes des victimes du colonialisme.”
“La France ou la Belgique vous a trahi.”
“Les Juifs ont pris la Palestine.”
“L’Occident vous méprise.”
Ils leur offrent :
- des slogans,
- des rôles de victimes éternelles,
- et des ennemis désignés : Israël, les “fachos”, la police, la France, la Belgique, la laïcité…
Et le pire ?
Ça marche.
Conséquences : le conflit importé… et retourné
Dans les rues de Paris ou de Bruxelles :
- Ils hurlent “Free Palestine”, tout en niant le 7 octobre.
- Ils filment des TikToks où Hitler est une punchline.
- Ils agressent des lycéens parce qu’ils ont “le look d’un Juif”.
- Ils traitent les athées de “nazis”.
- Ils cassent des vitrines au nom de la justice sociale… pendant qu’en Palestine, les vrais Palestiniens crèvent dans le silence des régimes arabes.
Pendant ce temps, le citoyen belge ou français lambda, qu’il soit :
- juif,
- arabe intégré,
- musulman modéré,
- ou simplement attaché à la paix…
… se sent coincé, accusé, observé, impuissant.
Et pourtant, ils inversent la charge
Tu es libéral ? ➤ Tu es « fasciste ».
Tu es athée ? ➤ Tu es « islamophobe ».
Tu défends Israël ? ➤ Tu es « nazi ».
Tu refuses le hijab à l’école ? ➤ Tu es « colonial ».
Tu parles de République ? ➤ Tu es « blanc fragile ».
Pendant que ceux qui :
- doxxent,
- cassent,
- harcèlent,
- ou soutiennent le Hamas…
… se présentent comme résistants, militants, antifascistes, décoloniaux.
Mais ce sont eux les vrais saboteurs du vivre-ensemble.
En conclusion : un malentendu qui détruit l’Europe de l’intérieur
Le problème n’est pas qu’ils soient Arabes.
Le problème est qu’on les a laissés grandir sans racines claires,
sans culture historique,
sans transmission réelle,
et qu’on les a jetés dans les bras des manipulateurs de haine.
Ils croient lutter pour la Palestine.
Ils rejettent la France ou la Belgique comme si elles les avaient colonisés personnellement.
Mais ils n’ont aucune idée de l’Histoire réelle.
Et c’est ça le plus dangereux :
Le vide identitaire est comblé par la haine.
Et cette haine est celle qui pourrit la France et la Belgique aujourd’hui.

Le 6 août 2025
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