Gaza : entre la dictature islamiste du Hamas, les bombes d’Israël et les enjeux géopolitiques oubliés

Depuis des décennies, les images de Gaza nous renvoient à une même réalité : un peuple brisé, des bâtiments en ruine, des enfants traumatisés, et ce sempiternel défilé de cercueils. Et comme toujours, le débat s’enflamme : pro-Israël contre pro-Palestine, comme si tout devait se résumer à un duel manichéen de bons contre méchants.
Mais la vérité est plus sale, plus complexe et surtout… bien plus hypocrite.
Gaza : une prison à ciel ouvert… dirigée par le Hamas
Oui, Gaza est une prison à ciel ouvert. Mais ce n’est pas uniquement Israël qui tient les clés. Depuis 2007, c’est le Hamas, un mouvement islamiste radical, qui contrôle Gaza d’une main de fer.
Un gouvernement ? Non. Une dictature religieuse qui broie tout ce qui ne pense pas comme elle.
Les femmes n’y ont quasiment aucun droit.
Les LGBT risquent la torture ou la mort.
Les opposants politiques disparaissent sans laisser de trace.
La charia est la règle, et la peur est l’arme principale.
Et pendant que certains en Europe brandissent des drapeaux palestiniens en croyant défendre un peuple opprimé, ils défendent sans le savoir un régime qui lapiderait leurs propres filles pour une jupe trop courte.
Le Hamas : bourreau de ses propres citoyens
Ce que les médias occidentaux taisent souvent par souci de politiquement correct, c’est que le Hamas ne se contente pas de combattre Israël. Il terrorise sa propre population :
- Manifestations interdites
- Tortures dans les geôles
- Exécutions publiques
- Contrôle absolu des médias
Et quand les bombes tombent, le Hamas exhibe les cadavres pour pleurer sur les plateaux télé, tout en sachant pertinemment qu’il a provoqué ces frappes en tirant ses roquettes depuis des zones civiles.
Israël : la riposte aveugle et impitoyable
De l’autre côté, il y a Israël, avec ses bombardements massifs qui frappent indifféremment combattants et civils, dans un cycle de violence sans fin.
Israël n’est pas un ange dans cette histoire : colonisation, apartheid, répression brutale… La liste des abus est longue.
Mais la différence fondamentale, c’est qu’en Israël, tu peux critiquer ton gouvernement sans risquer la prison ou la mort. À Gaza ? Bonne chance.
Les vrais otages : les civils
Au milieu de ces deux monstres, il y a un peuple :
des enfants qui n’ont jamais connu la paix,
des familles qui survivent entre les décombres,
des gens normaux, comme vous et moi, qui ne demandent qu’une chose : vivre.
Ce ne sont ni les barbus du Hamas, ni les colons ultra-religieux, ni les fanatiques des deux camps qui souffrent le plus. Ce sont les innocents, pris au piège d’un conflit qui n’a rien de religieux, mais tout d’économique, géopolitique et idéologique.
Gaza au cœur d’un jeu géopolitique plus vaste : Iran, Algérie, Maroc et le Sahara Occidental
Pour comprendre le drame de Gaza, il ne suffit pas de regarder les bombes ou les roquettes. Il faut aussi regarder ce qui se trame en coulisses, dans le jeu d’alliances et de rivalités qui déchire le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Le Hamas, marionnette de l’Iran
Derrière le Hamas, il y a un acteur clé : l’Iran. Ce régime théocratique chiite soutient financièrement et militairement le Hamas sunnite, non par amour pour la Palestine, mais parce que Gaza est pour lui un point de pression stratégique contre Israël et ses alliés.
Chaque roquette tirée, chaque enfant mort sert aussi les intérêts de Téhéran, qui alimente ce conflit pour renforcer sa propre influence dans la région.
L’Algérie : soutien idéologique contre Israël et le Maroc
L’Algérie, de son côté, soutient la cause palestinienne et condamne fermement Israël. Mais derrière ce soutien se cache aussi une rivalité ancienne avec le Maroc, son voisin et ennemi historique.
Depuis que le Maroc a signé les Accords d’Abraham en 2020, normalisant ses relations avec Israël en échange de la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara Occidental, l’Algérie ne décolère pas.
Le Sahara Occidental : le conflit oublié qui envenime la région
Le Sahara Occidental est un territoire désertique revendiqué par le Maroc mais soutenu par l’Algérie dans son combat pour l’indépendance via le Front Polisario.
L’appui israélien au Maroc sur ce dossier a ravivé la haine entre les deux pays. Résultat :
➡ L’Algérie renforce son soutien à la Palestine et au Hamas.
➡ Le Maroc se rapproche d’Israël pour consolider ses intérêts territoriaux.
Les vrais perdants : toujours les civils
Au final, ce sont toujours les mêmes qui payent le prix :
Les civils palestiniens de Gaza, écrasés entre Israël et le Hamas.
Les populations locales, prises en otage des stratégies internationales.
Le conflit de Gaza dépasse de loin la simple opposition Israël-Palestine. C’est un échiquier global où chaque pièce est prête à sacrifier des vies humaines pour un gain politique, religieux ou territorial.
Pour conclure :
➡ Le Hamas n’est pas un héros : c’est un bourreau.
➡ Israël n’est pas un sauveur : c’est un oppresseur brutal.
➡ Les Palestiniens de Gaza sont les véritables victimes, coincés entre deux machines à broyer l’humain.
Il serait peut-être temps de regarder cette tragédie en face sans tomber dans les slogans faciles. Parce qu’au bout du compte, ce ne sont pas les idéologies qui meurent sous les bombes : ce sont des vies humaines.
Racisme et Discriminations, Société
Discrimination, Manipulation, Politiques, Religions