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Georges-Louis Bouchez et Léon Degrelle : comparaison stupide d’une partie de la gauche

Certains militants de gauche, voire d’extrême gauche, comparent Georges-Louis Bouchez à Léon Degrelle. Une comparaison fausse et malhonnête qui banalise le vrai nazisme et déforme l’histoire.

Illustration sombre en paysage : un homme en costume moderne face à un officier des années 40.

Depuis quelque temps, sur les réseaux sociaux, certains militants de gauche, voire d’extrême gauche, comparent Georges-Louis Bouchez (GLB) à Léon Degrelle.
Objectif : diaboliser un adversaire politique en l’associant au fascisme et au nazisme.
Problème : cette comparaison est historiquement fausse et idéologiquement malhonnête.

Qui était Léon Degrelle ?

Léon Degrelle (1906-1994) est le chef du mouvement Rex, inspiré par Mussolini et Hitler.
Collaborateur de l’occupant allemand, il s’engage dans la Waffen-SS et dirige la Légion Wallonie sur le front de l’Est.
Antisémite, décoré par Himmler, il restera jusqu’à sa mort un négationniste revendiqué.
Bref, une figure majeure du fascisme belge.

Qui est Georges-Louis Bouchez ?

À l’opposé, Georges-Louis Bouchez est président du Mouvement Réformateur (MR), parti libéral et démocratique.
Il défend la démocratie parlementaire, l’économie de marché, l’Union européenne et les libertés individuelles.
Ses sorties médiatiques peuvent diviser, mais elles se font dans un cadre démocratique.

Tableau comparatif

CritèreLéon DegrelleGeorges-Louis Bouchez
IdéologieFascisme / nazismeLibéralisme démocratique
Rapport à la démocratieSuppression des électionsDéfense du système parlementaire
Libertés individuellesRépression totaleProtection et extension
HéritageCollaboration avec l’occupant naziEngagement pro-européen

Pourquoi certains militants de gauche utilisent cette comparaison

  • Technique classique du “point Godwin” : assimiler son adversaire au nazisme pour couper court au débat.
  • Réduction simpliste : “toute droite = extrême droite”.
  • Volonté de frapper l’opinion avec un choc émotionnel plutôt que des arguments.

Problème : cette rhétorique banalise le vrai nazisme et salit la mémoire historique.

Conclusion

On peut critiquer Bouchez sur ses positions et ses choix politiques.
Mais le comparer à Léon Degrelle, c’est faux, malhonnête et insultant pour l’Histoire.
La politique mérite mieux que des amalgames grossiers.

Saad van Nassouwe
Écrit par Saad van Nassouwe
Le 14 août 2025

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