Jésus à vu le diable : 40 jours sans manger et un trip mystique

Jésus, avant de commencer son « ministère », décide de partir en solo dans le désert pour méditer et jeûner. Pas juste un petit jeûne intermittent de TikTokeur hein : 40 jours sans manger. En 2025, ce serait direct les urgences pour dénutrition sévère.
Mais non. Lui, il reste là, épuisé, affamé, en pleine chaleur, et là, bam : le diable en personne lui apparaît pour lui proposer la totale : pouvoir, richesse, domination du monde. Et Jésus lui répond : « Va-t’en Satan ».
Voilà comment naît un des épisodes les plus mystiques du Nouveau Testament.
Une hallucination logique ?
Les neurologues et les médecins d’aujourd’hui le disent :
- Privation de nourriture prolongée = hallucinations visuelles et auditives fréquentes.
- Solitude + isolement = altérations de la conscience.
- Stress physique + chaleur du désert = état modifié de perception.
Bref, les ingrédients parfaits pour un trip mystique carabiné. Ce n’est pas pour rien que les chamans, les ermites et les mystiques de toutes les cultures jeûnent ou se privent pour atteindre des visions.
Le diable : vision ou projection ?
On peut se poser la question :
- Le « diable » n’était-il pas juste une projection mentale de ses doutes ?
- Jésus n’a-t-il pas créé une image intérieure pour surmonter ses propres tentations ?
En psychologie, c’est ce qu’on appelle l’externalisation du conflit intérieur.
Quand la foi naît d’un délire
Encore une fois, un état de conscience modifié devient le socle d’une croyance qui va toucher des milliards de personnes pendant des siècles. Et c’est toujours la même recette : isolement, privation, souffrance… et illumination (ou délire).
Sans ces 40 jours, peut-être que Jésus serait juste resté un menuisier paumé de Galilée.