Logo informative.be représentant un œil dans un globe informative.be

Le PTB, nouveau porte-parole du Hamas ?

Raoul Hedebouw défend les opprimés... mais oublie de nommer les oppresseurs islamistes. Le PTB devient le relais d’une gauche complaisante, prête à tout pour des voix, même à pactiser avec l’intolérance religieuse.

Raoul Hedebouw souriant, devant un drapeau islamiste

En Belgique, le Parti du Travail de Belgique (PTB) est devenu l’équivalent local de la France Insoumise : une gauche radicale qui se veut anticapitaliste, anti-impérialiste et « du côté des opprimés ».
Mais à force de vouloir défendre toutes les causes contre l’Occident, le PTB en vient à servir de caisse de résonance à des discours islamistes.

Une gauche qui parle fort, mais voit flou

Depuis plusieurs années, le PTB de Raoul Hedebouw multiplie les prises de position pro-palestiniennes. À première vue, défendre la cause palestinienne n’a rien de choquant.
Mais quand ce soutien devient un réflexe pavlovien, sans jamais évoquer :

  • le Hamas, groupe islamiste armé qui contrôle Gaza,
  • les tirs de roquettes sur les civils israéliens,
  • l’endoctrinement religieux,
    …alors ce n’est plus du militantisme : c’est de la propagande.

Le PTB, version belge de LFI

Comme Jean-Luc Mélenchon en France, Raoul Hedebouw courtise les voix des quartiers populaires, notamment à Bruxelles, Liège ou Anvers.
Et dans ce jeu électoral, la Palestine devient un symbole, un cri de ralliement, une cause qui permet de ratisser large… même au prix d’alliances douteuses.

Pas un mot sur les crimes du Hamas.
Pas une ligne sur les femmes soumises, les homosexuels persécutés, les enfants manipulés.
Juste des slogans anti-Israël et des partages Facebook prêts à l’emploi.

Molenbeek, le laboratoire du déni

Prenons Molenbeek, devenue tristement célèbre dans le monde entier :

  • Un territoire gangrené par l’islamisme radical,
  • Où les attentats de Paris et Bruxelles ont été organisés,
  • Où des jeunes sont endoctrinés, parfois à quelques mètres de la mairie.

Et pourtant, à gauche, on préfère détourner le regard.
Pourquoi ? Parce que parler d’islamisme, c’est « faire le jeu de l’extrême droite », nous dit-on.
Alors on ne dit rien.
Et les habitants non-musulmans ou non-islamistes n’osent même plus y mettre les pieds.
Molenbeek est devenue le symptôme d’une lâcheté politique généralisée.

Islamo-gauchisme : compromission ou soumission ?

Le PTB, comme LFI, refuse de nommer le danger.
Pire : il invisibilise les victimes de l’islam politique, au nom d’une solidarité anticoloniale dévoyée.

Car défendre les Palestiniens n’oblige pas à soutenir le Hamas.
Et être de gauche ne devrait jamais signifier tolérer l’intolérable : sexisme, homophobie, antisémitisme, théocratie.

Conclusion

Le PTB, à force de jouer les rebelles, a perdu sa boussole.
Sous prétexte de « lutter contre l’injustice », il en vient à recycler les discours les plus nauséabonds de l’islam politique.
Et pendant ce temps, des quartiers entiers comme Molenbeek deviennent des zones de non-droit, où la liberté d’expression, l’égalité hommes-femmes ou la critique religieuse sont perçues comme des blasphèmes.

Raoul Hedebouw ferait bien de se demander s’il défend encore les opprimés… ou s’il ne devient pas le porte-voix des oppresseurs.

Saad van Nassouwe
Écrit par Saad van Nassouwe
Le 20 juillet 2025

À lire aussi sur informative.be

Votre Média Belge pour comprendre les enjeux de notre société.

📂 Belgique, Pouvoir et Politique
🏷️ Manipulation, Politiques