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LFI et PTB : la Révolution française 2.0 est en marche

De Robespierre aux réseaux sociaux, l’extrême-gauche rêve d’une nouvelle Révolution française. Entre LFI en France et PTB en Belgique, la stratégie est la même : fracturer la société et imposer une idéologie radicale par la rue et le numérique.

Quand la Révolution française s’exportait en Belgique

En 1789, la Révolution éclatait à Paris, mais ses secousses ne s’arrêtèrent pas aux frontières du royaume de France. À l’époque, la Belgique n’existait pas encore : les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège furent rapidement entraînés dans la tourmente.
En 1795, la France révolutionnaire annexa ces territoires et imposa ses lois, son calendrier républicain et même la conscription militaire. Les soulèvements locaux, notamment en Flandre et dans le Luxembourg, furent réprimés avec brutalité. La Belgique moderne est donc, d’une certaine manière, née sous l’ombre de la Révolution française et de ses violences.

LFI et PTB : deux faces d’un même projet

Aujourd’hui, deux siècles plus tard, l’extrême-gauche française et belge reproduit les mêmes logiques révolutionnaires. La France Insoumise (LFI) et le Parti du Travail de Belgique (PTB) partagent une idéologie et une stratégie :

  • Le discours permanent de lutte des classes : comme en 1789, on désigne un ennemi — hier l’aristocratie, aujourd’hui « les riches », « les élites », « les privilégiés ».
  • La fascination pour les régimes autoritaires : Cuba, Venezuela ou certains régimes islamistes, toujours défendus au nom de « l’anti-impérialisme ».
  • La stratégie de la rue et des réseaux : comme jadis les sans-culottes imposaient leur pression sur la Convention, LFI et PTB mobilisent les foules, les manifestations et les réseaux sociaux pour créer une légitimité parallèle.
  • La fracture nationale : le but n’est pas de rassembler, mais de diviser, en opposant systématiquement les catégories sociales, les communautés et les mémoires.

Une Révolution 2.0 sur les réseaux sociaux

En 1793, la Terreur guillotinait physiquement les opposants. En 2025, la Terreur se fait numérique.

  • Twitter/X, TikTok, Instagram sont devenus les clubs révolutionnaires modernes. Un tweet viral a plus de poids qu’un discours parlementaire.
  • La mise au pilori : un mot mal interprété, une opinion dissidente, et la « guillotine numérique » s’abat — diffamation, menaces, ostracisation.
  • La légitimation de la violence : hier, les têtes tombaient au nom du peuple ; aujourd’hui, les émeutes ou les blocages sont justifiés au nom de « l’insurrection citoyenne ».

Cette Révolution 2.0 ne coupe pas les têtes, mais elle coupe les carrières, les réputations et parfois les vies sociales.

Le spectre d’une nouvelle fracture

Aujourd’hui, LFI et PTB rejouent le même scénario : faire tomber les institutions en prétendant parler au nom du peuple, fracturer la société pour mieux la refaçonner, et instaurer une nouvelle idéologie hégémonique.

Conclusion

La Révolution française fut un moment fondateur, mais aussi une tragédie sanglante. LFI et PTB rêvent d’en raviver l’esprit dans une version 2.0, numérique et idéologique. Derrière les slogans de justice et d’égalité, le danger est le même : une nation fracturée, livrée à la radicalité et aux violences symboliques.

Saad van Nassouwe
Écrit par Saad van Nassouwe
Le 26 août 2025

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