Molenbeek : famille Moureaux, chronique d’une islamisation annoncée
Depuis des décennies, les Moureaux ont façonné Molenbeek en misant sur le clientélisme communautaire. Aujourd’hui, entre burn-out de la bourgmestre et discours islamisants d’élus locaux, la commune symbolise une dérive inquiétante.

Une dynastie politique au cœur de la controverse
Difficile de parler de Molenbeek sans évoquer le nom Moureaux. Pendant près de vingt ans, Philippe Moureaux (PS) a façonné la commune. Ses adversaires politiques l’accusaient déjà d’avoir mis en place un clientélisme communautaire, fondé sur le poids électoral croissant des populations issues de l’immigration maghrébine. En échange de leur soutien, il aurait fermé les yeux sur des dérives locales : montée de l’islamisme, insécurité, associations complaisantes.
Sa fille, Catherine Moureaux, lui a succédé en 2018, confirmant une continuité politique. Réélue en 2024, elle est restée dans la même logique : un discours progressiste, mais incapable de répondre concrètement aux tensions identitaires et sécuritaires.
Un burn-out qui fragilise l’autorité communale
Depuis fin 2024, Catherine Moureaux est officiellement en arrêt pour burn-out. Elle reste bourgmestre, mais son absence prolongée laisse un vide politique considérable. À la tête d’une des communes les plus sensibles de Belgique, cette vacance du pouvoir nourrit un sentiment de désabandon :
- Les habitants voient se multiplier les problèmes d’insécurité.
- Les opposants dénoncent une absence totale de vision politique.
- Le PS, déjà fragilisé à Bruxelles, se retrouve encore plus critiqué.
En clair, Molenbeek apparaît aujourd’hui comme une commune sans capitaine au moment même où elle aurait besoin d’un leadership fort.
La sortie choc de Saliha Raïss : « Dégagez ! »
C’est dans ce contexte qu’une élue locale, Saliha Raïss (Vooruit, ex-PS), a déclenché la polémique. Lors d’un conseil communal, elle a déclaré que ceux qui ne supportaient pas le voile « n’avaient qu’à dégager ».
Cette phrase, prononcée dans l’enceinte d’une institution démocratique, a choqué au-delà de Molenbeek. Elle est apparue comme une validation publique de l’islamisation du quartier :
- Soit vous acceptez la domination de certains codes religieux,
- Soit vous partez, car Molenbeek ne serait plus pour vous.
Un message frontal, qui ne cache plus ce que beaucoup soupçonnaient depuis des décennies : la stratégie du clientélisme communautaire a fini par laisser place à un discours ouvertement islamisant.
De la complaisance à l’assumation
Sous Philippe Moureaux, l’islamisation de Molenbeek se faisait en silence, en coulisses. Aujourd’hui, avec des figures comme Saliha Raïss, elle s’affiche au grand jour.
Le contraste est frappant :
- Hier, on fermait les yeux pour conserver les voix électorales.
- Aujourd’hui, on assume un discours qui entérine l’exclusion des habitants non musulmans ou critiques de l’islamisation.
Dans ce climat, l’absence de Catherine Moureaux pèse lourd. Sans bourgmestre présente et active, la commune donne l’impression d’être livrée aux forces communautaires.
Un symbole national inquiétant
Molenbeek est devenue bien plus qu’une commune bruxelloise. Elle incarne désormais, aux yeux d’une grande partie de l’opinion publique, le symbole de l’échec du vivre-ensemble en Belgique.
- Un territoire marqué par les attentats de 2015-2016.
- Un quartier associé aux fusillades récurrentes entre bandes criminelles.
- Une commune dirigée par intérim, pendant que les élus locaux tiennent des propos communautaires.
L’addition est lourde : l’image de Molenbeek renforce le sentiment d’une Belgique impuissante face à l’islamisation et au repli identitaire.
Conclusion : l’urgence d’un sursaut
L’histoire de Molenbeek est celle d’une lente dérive. D’abord alimentée par le clientélisme politique des Moureaux, elle est aujourd’hui assumée par de nouveaux élus qui affichent sans complexe un discours islamisant.
Sans un sursaut politique clair, la commune risque de rester durablement le laboratoire d’un vivre-ensemble fracturé, où la neutralité de l’État cède la place à la domination des logiques religieuses et communautaires.

Le 4 septembre 2025
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