Et si la nouvelle Europe se construisait à l’Est ?
Pendant que l’Ouest s’enfonce dans les contradictions idéologiques, l’Europe de l’Est avance : sécurité, identité, cohérence. Une autre Europe se construit, plus stable, plus forte.

Pendant que l’Europe de l’Ouest se désagrège dans ses contradictions, une autre Europe émerge à l’Est : plus cohérente, plus enracinée, plus lucide.
Sécurité et respect des règles
À l’Est, le respect des lois n’est pas une option idéologique, mais une réalité concrète.
Prenons l’exemple de l’alcool au volant :
- Tolérance zéro (0.00‰) en Roumanie, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie
- Limite très basse en Pologne (0.02‰)
- Bulgarie reste alignée sur la France (0.05‰)
Et pourtant, la consommation d’alcool y est culturelle. Mais les gens ne prennent pas le volant : ils utilisent massivement UBER, BOLT ou les taxis.
Là-bas, la fermeté des règles ne choque personne. Elle rassure. Et elle fonctionne.
Une culture vivante, pas effacée
Les traditions, la gastronomie, la religion et les fêtes nationales sont vivantes et visibles.
Pas de tentative de gommer les racines culturelles pour plaire à des minorités bruyantes.
On mange du porc dès le matin.
On célèbre Noël, Pâques, les saints patrons.
Et on ne s’excuse pas d’exister.
Pas de wokisme, pas de confusion idéologique
Pas de “déconstruction” à l’école.
Pas de revendications absurdes sur le genre des objets.
Pas d’activisme agressif au nom du progrès.
Dans ces pays, un homme est un homme, une femme est une femme.
Et l’école enseigne des savoirs, pas des ressentis.
Une cohérence morale dans les causes
À l’Est, pas de “solidarité de façade” avec des régimes qui condamnent à mort les homosexuels ou bâillonnent les femmes.
Les sociétés restent critiques vis-à-vis des causes importées, surtout quand elles contredisent leurs propres valeurs.
Pas de slogan automatique. Pas de militantisme incohérent.
Une histoire oubliée, mais fondatrice
Roumanie
Héritière de la Dacie romaine, elle a résisté à l’empire ottoman puis au communisme. Vlad Țepeș, l’Empaleur, est encore vu comme un héros national ayant combattu la corruption et défendu l’ordre.
Hongrie
Royaume chrétien dès l’an 1000, bastion contre les Ottomans, puis sous domination Habsbourg et soviétique. Aujourd’hui, elle affiche fièrement une politique conservatrice assumée.
Bulgarie
Fondée au VIIe siècle, christianisée en 864, elle fut occupée par les Ottomans pendant 5 siècles. Aujourd’hui encore, elle conserve une forte identité orthodoxe et une écriture cyrillique intacte.
Pologne
Nation martyre de l’histoire européenne. Disparue pendant plus d’un siècle, ressuscitée après 1918. Elle a résisté au nazisme puis au communisme. Berceau du syndicat Solidarnosc.
Slovaquie
Longtemps intégrée à la Hongrie, puis à la Tchécoslovaquie. Depuis 1993, elle trace un chemin stable, discret, centré sur la famille, l’ordre, la neutralité.
Tchéquie
Berceau des réformateurs hussites. Occupée par les nazis, puis intégrée au bloc soviétique. Aujourd’hui, elle est industrielle, lucide, et profondément attachée à sa souveraineté.
Une croissance à leur rythme
Ces pays n’ont pas sacrifié leur identité pour la croissance.
Et pourtant :
- Croissance stable (entre 2 et 5 % par an)
- Jeunesse formée, infrastructures modernes, fiscalité modérée
- Rejet du dogmatisme de Bruxelles, sans quitter l’Union
Ils avancent avec bon sens, sans effacer leur passé ni copier les dérives de l’Ouest.
Et les autres ? Grèce, Croatie, Ukraine…
Grèce et Croatie sont des cas hybrides.
Ancrées culturellement, mais progressivement contaminées par les codes de l’Ouest, notamment dans les grandes villes et les élites politiques.
Le peuple reste majoritairement conservateur, mais la pression de l’Union et du tourisme de masse fait lentement évoluer les mentalités.
L’Ukraine, elle, est dans une situation unique :
Elle cherche à rejoindre l’Ouest, mais reste profondément marquée par son passé russe et orthodoxe.
Le peuple est patriote, attaché à ses traditions, mais aussi vulnérable aux influences extérieures (UE, OTAN, ONG, guerre de l’information…).
Ces pays représentent une zone grise, entre l’Est enraciné et l’Ouest en perte de repères.
Une autre Europe, déjà bien vivante
Pas parfaite. Mais lucide.
Moins dominée par la culpabilité post-coloniale, les guerres culturelles ou les idéologies hors-sol.
Plus cohérente, plus digne, plus simple.
Cette Europe-là ne demande pas pardon d’exister. Elle construit. Elle protège. Elle avance.
Conclusion
En Occident, on est de plus en plus « à l’Ouest ».
En Europe de l’Est, on reste ancré dans le réel.

Le 2 août 2025
À lire aussi sur informative.be
Votre Média Belge pour comprendre les enjeux de notre société.