PTB vs LFI : même combat, même aveuglement ?

Comparatif entre le PTB belge et la France Insoumise : même stratégie, mêmes silences, même aveuglement face à l’islam politique. Quand la gauche radicale pactise avec l’intolérance au nom de l’anti-impérialisme.

Raoul Hedebouw et Jean-Luc Mélenchon, deux figures de proue d’une gauche radicale qui se veut proche du peuple, anticapitaliste, antisioniste, et toujours pro-opprimés.
Mais à force de vouloir défendre toutes les causes à la fois, ces partis ont fini par se compromettre avec l’islam politique, sans jamais oser le nommer.

Le discours : anticapitalisme, antisionisme, anti-tout (sauf l’islamisme)

LFI comme PTB se disent du côté des faibles, des pauvres, des discriminés.
Mais dans leur lutte « anti-impérialiste », ils défendent la Palestine sans jamais dénoncer le Hamas, ignorent l’antisémitisme islamiste, et réduisent Israël à un État colonial sanguinaire.

Pas un mot sur :

• les roquettes sur les civils israéliens ;
• les exécutions sommaires à Gaza ;
• la théocratie imposée par le Hamas ;
• les LGBT jetés des toits ;
• les femmes bâillonnées.

Mais attention : surtout ne pas critiquer l’islam – ce serait faire le jeu de l’extrême droite !

Le clientélisme communautaire : stratégie assumée

LFI :

Présente dans les banlieues françaises, LFI séduit un électorat jeune, souvent musulman, en surfant sur la cause palestinienne, le rejet d’Israël, et en courtisant les associations dites « antiracistes » proches des Frères musulmans.

PTB :

Même recette à Molenbeek, Bruxelles ou Liège : un discours calibré pour ne pas froisser l’électorat musulman, quitte à ne jamais parler d’islamisme.
Raoul Hedebouw s’indigne pour la Palestine, mais reste muet sur le sort des femmes iraniennes ou des chrétiens d’Orient.

Deux gauches, une même lâcheté

Ce que partagent LFI et PTB, c’est un aveuglement volontaire.
Ils préfèrent fermer les yeux sur :

• le sexisme islamiste ;
• l’homophobie religieuse ;
• l’antisémitisme de certaines “résistances”.

Pourquoi ?
Parce que le « camp du bien » ne peut pas être critiqué.
Parce que la gauche ne se remet jamais en question.
Et surtout : parce que les voix des minorités comptent plus que les principes.

Conclusion : de la lutte des classes à la soumission

En se proclamant défenseurs des opprimés, LFI et PTB ont glissé vers une forme d’islamo-gauchisme électoraliste, abandonnant les combats féministes, laïques ou universalistes.

La gauche radicale voulait changer le monde.
Elle est devenue le bras politique de ceux qui rêvent de l’islamiser.

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