Quand le Hamas endoctrine les enfants avec des dessins animés de haine
Le Hamas a utilisé des dessins animés sur Al-Aqsa TV pour endoctriner les enfants. À travers Farfour, copie de Mickey, l’émission Tomorrow’s Pioneers glorifiait le martyre et présentait les Juifs comme des ennemis à haïr.

Les dessins animés sont censés éveiller l’imaginaire, amuser les plus jeunes et transmettre des valeurs positives. Pourtant, dans la bande de Gaza, le Hamas en a fait un instrument d’endoctrinement. À travers sa chaîne Al-Aqsa TV, des programmes ont été diffusés à destination des enfants, véhiculant un message clair : les Juifs sont des ennemis, la violence est une réponse légitime, et mourir en martyr est un idéal héroïque.
Tomorrow’s Pioneers : le Mickey de Gaza
Le cas le plus emblématique reste l’émission Tomorrow’s Pioneers (Les pionniers de demain), diffusée entre 2007 et 2009. À première vue, le format semblait innocent : une animatrice enfantine, des marionnettes colorées et des mascottes rappelant des personnages connus de Disney. Mais derrière la façade se cachait un discours lourd de haine.
L’un des personnages centraux était Farfour, une copie de Mickey Mouse. Sous ses airs naïfs, il répétait inlassablement des slogans appelant à la résistance armée et à la « libération » de Jérusalem. Aux côtés d’autres mascottes comme Nahoul l’abeille ou Assoud le lapin, il désignait les Juifs comme des « criminels » et présentait le jihad comme un devoir futur pour les enfants.
La mise en scène de la mort de Farfour
Une séquence diffusée en 2007 est restée tristement célèbre. On y voit Farfour confronté à un homme présenté comme un Israélien, assis dans un bureau décoré d’un drapeau bleu et blanc.
Les dialogues traduits sont glaçants :
- L’homme en costume : « Farfour !!! Je veux que tu me donnes les documents, donne-moi les documents !!! »
- L’homme en costume (le frappant) : « Tu nous appelles des terroristes, Farfour ?! Prends ça, prends ça ! »
Le personnage est battu à l’écran jusqu’à « mourir ». La scène bascule ensuite vers l’animatrice, une fillette voilée, qui s’adresse directement aux enfants :
- « Oui, chers enfants, nous avons perdu notre ami le plus cher, Farfour. »
- « Farfour est devenu un Shahid (martyr) en protégeant sa terre. »
Le message est limpide : les Israéliens sont violents et oppresseurs, tandis que mourir face à eux est un honneur qui transforme en héros.
Une stratégie de guerre psychologique
Cette mise en scène n’est pas anodine. Elle répond à trois objectifs précis :
- Démoniser l’ennemi – les Juifs sont présentés comme un bloc homogène, cruel et oppresseur.
- Glorifier la mort – le martyr est montré comme un destin noble et enviable.
- Conditionner la jeunesse – les enfants, vulnérables et réceptifs, intègrent ces récits comme des vérités absolues.
En associant la culture enfantine à la propagande, le Hamas construit un imaginaire où la guerre et la haine deviennent la norme.
Réactions internationales
Lorsque ces extraits ont circulé dans les médias occidentaux, les réactions ont été immédiates. Des ONG, des parlementaires et des gouvernements ont dénoncé ce contenu comme de la propagande antisémite et une violation des droits des enfants.
Sous la pression internationale, certains satellites ont été invités à suspendre la diffusion d’Al-Aqsa TV. L’affaire a suscité un débat plus large : jusqu’où peut aller un mouvement politique pour contrôler l’esprit des jeunes générations ?
D’autres productions problématiques
Tomorrow’s Pioneers n’est pas un cas isolé. D’autres productions audiovisuelles dans le monde arabe ont aussi été pointées du doigt pour leur caractère antisémite. La série Zahra’s Blue Eyes, coproduite en Syrie et en Iran, mettait en scène un complot fictif de médecins israéliens enlevant des enfants palestiniens pour leur voler leurs yeux. Cette fiction macabre réactivait les vieux mythes médiévaux d’« accusation de meurtre rituel » appliqués aux Juifs.
De l’écran de télévision aux rues de Gaza
Lorsque Tomorrow’s Pioneers était diffusée en 2007, ses spectateurs étaient des enfants. Aujourd’hui, ces enfants ont grandi. Ils ont environ 18 à 25 ans, et certains d’entre eux sont devenus les combattants du Hamas, ceux que l’on voit sur les images des affrontements à Gaza.
Ce lien temporel montre toute la gravité de la propagande : en formant dès l’enfance à considérer les Juifs comme des « criminels », en glorifiant le martyr et en présentant le jihad comme un devoir futur, le Hamas n’a pas seulement influencé des esprits, il a façonné une génération entière prête à passer à l’action.
Autrement dit, les enfants spectateurs de 2007 sont devenus en 2025 une partie des criminels de Gaza, et l’on mesure aujourd’hui les conséquences directes de cet endoctrinement méthodique.

Le 16 septembre 2025
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