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Comprendre le monde… faute de pouvoir le changer !

Et si l’Histoire recommençait ?

Pandémie, guerre, extrêmes : 100 ans plus tard, les mêmes fantômes

Depuis le début du COVID, une impression étrange me trotte dans la tête. Comme un air de déjà-vu. Comme si l’Histoire recommençait, sous une autre forme, mais avec les mêmes mécanismes.

Deux pandémies, deux mondes bouleversés

En 1918, la grippe espagnole ravageait un monde déjà traumatisé par la Première Guerre mondiale. Des millions de morts, un choc silencieux, peu documenté à l’époque.
En 2020, le COVID-19 a paralysé la planète entière. Confinements, couvre-feux, chaos sanitaire et psychologique.

Dans les deux cas :

  • Une humanité fragilisée,
  • Une confiance brisée envers les institutions,
  • Et un besoin désespéré de sens, de contrôle… de coupables.

Après la pandémie, la guerre

Dans les années 30, l’Europe n’a pas connu le répit.

  • En 1922, l’URSS se durcit après la révolution bolchévique.
  • En 1939, la guerre éclate après des années de montée des extrêmes.

En 2022, la Russie de Poutine envahit l’Ukraine. Une guerre à nouveau en Europe, avec les États-Unis en arrière-plan, et l’OTAN en ligne de front stratégique.

Une guerre d’idéologie. Une guerre de territoires. Une guerre où la propagande précède les bombes.

Les boucs émissaires changent, le mécanisme reste

En 1933, Hitler désigne les juifs, communistes, francs-maçons comme responsables de la décadence allemande.
Aujourd’hui, l’extrême droite pointe du doigt les musulmans, les migrants, les « assistés », les LGBTQ+, les “woke”.

La méthode est la même :

  • Simplifier le monde en « eux » contre « nous ».
  • Transformer les souffrances sociales en haine dirigée.
  • Prétendre restaurer l’ordre, l’honneur, la civilisation.

Les outils du totalitarisme changent de forme

En 1930, on avait la radio, les journaux d’État, les discours sur les places publiques.
Aujourd’hui, on a les réseaux sociaux, les algorithmes, la géolocalisation, l’identité numérique.

Mais la finalité est la même :

  • Créer des bulles de vérité alternatives,
  • Polariser l’opinion,
  • Et surtout : surveiller, contrôler, isoler.

Ce malaise, ce « bégaiement de l’Histoire »

Je ne suis pas historien. Mais je sens que quelque chose se répète.
Ce malaise post-COVID, cette montée des extrêmes, ce retour de la guerre, ce repli nationaliste… tout cela ressemble à un engrenage déjà connu.

Racisme et Discriminations, Société
Extrême droite, Politiques, Racisme