Rima Hassan : de l’eurodéputée LFI à l’icône islamo-radicale qui attise la haine
Propos ambigus sur le Hamas, polémiques judiciaires, flottille pour Gaza, menaces « à l’acide » contre Némésis, citations du Coran sur ses réseaux : Rima Hassan s’impose comme une eurodéputée islamo-radicale qui inquiète autant qu’elle divise.

Une ascension fulgurante
Née en 1992 dans un camp de réfugiés palestiniens en Syrie, naturalisée française en 2010, Rima Hassan se présente comme juriste en droit international. Militante pro-palestinienne acharnée, elle fonde l’Observatoire des camps de réfugiés (2019) et Action France Palestine (2023), avant d’entrer en 2024 au Parlement européen sur la liste LFI.
La Palestine comme obsession
À Strasbourg, Hassan transforme chaque prise de parole en tribune anti-israélienne. Elle parle d’Israël comme d’une « colonie de peuplement », nie la solution à deux États et justifie la lutte armée du Hamas comme « légitime au regard du droit international ». Résultat : 94 sénateurs réclament la levée de son immunité parlementaire.
Ces positions la placent en rupture avec la gauche modérée, mais en héroïne pour les cercles islamo-militants.
Religion et réseaux sociaux
Rima Hassan ne cache pas son usage du religieux. Sur ses comptes, elle partage régulièrement des versets du Coran, des références spirituelles et des slogans en arabe liés au combat palestinien. Un mélange de foi et de politique qui interroge dans un pays laïc comme la France.
Pour ses détracteurs, cela confirme une stratégie d’islamisation du discours politique afin de séduire une base militante radicalisée.
Les polémiques judiciaires
- Arthur (2024) : Hassan dépose une plainte en diffamation après avoir été accusée de glorifier le terrorisme.
- François-Xavier Bellamy (2024) : lui reproche des menaces de mort. Elle contre-attaque avec une plainte pour diffamation.
Ces affaires judiciaires illustrent son style : toujours dans la confrontation, jamais dans l’apaisement.
La flottille pour Gaza
En 2025, elle embarque dans la Freedom Flotilla. Interceptée par Israël, brièvement arrêtée puis relâchée, elle transforme l’incident en coup politique. Ses adversaires dénoncent un spectacle, ses partisans un acte héroïque. Hassan promet déjà de recommencer.
L’affaire Orpi
Vidéo virale : deux employés d’agence l’insultent à Paris. Ils sont licenciés. Officiellement, Hassan est victime d’agression verbale. Officieusement, ses adversaires estiment qu’elle a provoqué la scène avant de filmer. Comme toujours, l’affaire alimente division et soupçons.
Menaces « à l’acide » contre Némésis
Sur Instagram, Hassan relaie un message appelant à « dissoudre Némésis à l’acide ». Même si elle ne l’a pas écrit, la diffusion de ce slogan violent provoque un scandale. Le collectif féministe envisage une plainte. Pour ses opposants, c’est une preuve supplémentaire de son flirt permanent avec la violence politique.
Une figure qui inquiète
Pour ses partisans, Rima Hassan est une militante courageuse, symbole de résistance. Pour ses adversaires, elle est une eurodéputée islamo-radicale, qui légitime la violence, diffuse des slogans religieux et transforme chaque polémique en arme médiatique.
Ses actions — du Hamas à Némésis, du Coran à la flottille — dessinent moins le portrait d’une élue responsable que celui d’une personnalité qui attise les haines et fracture la société.
Conclusion
Rima Hassan n’incarne pas une voix de paix mais un vecteur de tension. Ses références religieuses, ses propos incendiaires et ses affaires judiciaires la placent au cœur d’un glissement idéologique dangereux. Derrière l’image de « militante des droits humains », c’est bien une figure radicale, communautaire et menaçante qui s’installe au Parlement européen.

Le 25 août 2025
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