Sahara occidental : l’obsession algérienne contre le Maroc
Le Sahara occidental reste marocain malgré les manipulations algériennes. En finançant le Polisario, Alger entretient un conflit artificiel pour affaiblir son voisin, détourner l’attention de la dictature de Tebboune et masquer ses propres échecs internes.

Depuis près de 50 ans, le Sahara occidental est le théâtre d’un conflit gelé. Le Maroc administre et développe la région, mais l’Algérie entretient artificiellement la guerre en soutenant le Front Polisario. Sans Alger, ce mouvement n’aurait jamais survécu. Ce bras de fer est moins une question de « droit des peuples » qu’un symptôme de la jalousie et de la rivalité historique entre deux pays voisins.
L’obsession algérienne
Depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, les relations avec le Maroc sont empoisonnées par une rivalité permanente. Le royaume chérifien, fort de son histoire millénaire et de sa monarchie stable, a su s’ouvrir au monde, attirer des millions de touristes et bâtir des alliances stratégiques.
À l’inverse, l’Algérie, malgré ses immenses richesses en gaz et en pétrole, reste prisonnière d’un régime autoritaire, incapable de transformer sa rente énergétique en développement durable. Cette différence nourrit une jalousie profonde.
Le Sahara occidental est devenu pour Alger le terrain parfait pour tenter de freiner l’essor marocain et pour exister diplomatiquement.
Polisario = Algérie
Le Front Polisario est né en 1973, mais il doit tout à l’Algérie : son financement, ses armes, sa diplomatie, ses bases militaires à Tindouf. Les dirigeants du mouvement vivent sur le sol algérien et circulent avec des passeports algériens.
En réalité, la « République arabe sahraouie démocratique » n’existe que sur le papier : sans l’Algérie, il n’y aurait pas de Polisario. Le Sahara occidental serait depuis longtemps pacifié et reconnu comme partie intégrante du Maroc.
Une dictature qui détourne l’attention
Le soutien algérien au Polisario n’est pas un geste « humanitaire » : c’est une arme politique. Le régime de Tebboune, héritier du système militaire qui verrouille le pays depuis 1962, utilise ce conflit pour détourner l’attention de ses propres échecs :
- chômage massif des jeunes,
- corruption généralisée,
- pauvreté et frustration sociale,
- absence de libertés démocratiques.
Exil massif : des élites… mais aussi des voyous
Une partie de la jeunesse algérienne choisit l’exil :
- Les plus instruits (médecins, ingénieurs, chercheurs) fuient pour trouver un avenir au Canada, en Allemagne ou en France.
- Les plus désœuvrés, eux, partent clandestinement et finissent souvent dans la petite délinquance en Europe : trafics, vols, agressions, islamisme radical.
Résultat : l’Algérie se vide de ses forces vives tout en exportant ses problèmes.
Conclusion
Le Sahara occidental est marocain de fait, reconnu par une part croissante de la communauté internationale.
L’Algérie, incapable de se réformer, entretient ce conflit comme un moyen de survie politique. En soutenant le Polisario, elle ne défend pas un peuple : elle alimente une rivalité stérile et destructrice.
Au fond, la question saharienne révèle moins un problème territorial qu’une vérité dérangeante : le régime algérien a besoin de ce conflit pour masquer son propre échec.

Le 27 août 2025
À lire aussi sur informative.be
Votre Média Belge pour comprendre les enjeux de notre société.
📂 Société
🏷️ Manipulation, Politiques