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Thomas Midgley Jr. : l’homme qui a détruit la planète… sans jamais être jugé

Thomas Midgley Jr. a empoisonné le monde avec l’essence au plomb et détruit la couche d'ozone avec le gaz Freon. Retour sur le parcours de l’homme qui a détruit la planète sans jamais être jugé.

Portrait de Thomas Midgley Jr. en costume sur fond sombre

Pendant qu’on nous colle des amendes pour nos vieux diesel et qu’on taxe la viande rouge, une question mérite d’être posée : qui a vraiment détruit la planète ?

Spoiler : un seul homme. Et il s’appelait Thomas Midgley Jr.

Né en 1889 aux États-Unis, ce chimiste de génie a réussi l’exploit de ruiner deux fois l’environnement mondial. Pas une. Deux.
Et le plus fou ? Ce n’était même pas volontaire. Juste pour faire “avancer la science”. Et surtout pour satisfaire les intérêts de General Motors et DuPont.

L’essence au plomb : une idée brillante… pour flinguer des cerveaux

Dans les années 1920, les moteurs faisaient du “cliquetis” (détonation précoce). Midgley trouve la solution miracle : le tétraéthylplomb, un additif pour stabiliser l’essence.

Résultat ?
– Des moteurs plus silencieux
– Des tonnes de plomb rejetées dans l’air pendant plus de 60 ans
– Des générations entières contaminées
– Des millions d’enfants avec un QI en chute libre et des troubles neurologiques irréversibles

Midgley lui-même tombera malade à cause de ses propres produits… mais pas grave : il revient au labo pour créer encore pire.

Les CFC / Freon : les ennemis invisibles de la couche d’ozone

Dans les années 30, il développe avec son équipe les CFC (chlorofluorocarbures), notamment le Freon, utilisé dans les frigos et climatiseurs.

Sur le papier ?
– Non toxique
– Non inflammable
– Hyper stable

Mais justement : trop stable. Ces gaz montent dans la stratosphère et explosent les molécules d’ozone, créant le fameux trou dans la couche d’ozone, découvert des décennies plus tard.

Encore une fois : une invention promue comme un progrès… qui s’est révélée être une catastrophe planétaire silencieuse.

Une mort à l’image de son œuvre

En 1940, Midgley contracte la poliomyélite. Paralysé, il conçoit un système de poulies pour se lever seul.

En 1944, il meurt étranglé par son propre dispositif.
Tragique. Ironique. Presque symbolique.

Et aujourd’hui ?

On taxe les barbecues, on interdit les cheminées, on interdit les jets privés (du moins pour les pauvres)…
Mais personne ne parle de Midgley.
Personne ne parle des industriels qui ont validé, produit, commercialisé et protégé ces technologies pendant des décennies.

Les écolos 3.0 veulent sauver la planète… mais ne connaissent même pas Midgley

Aujourd’hui, des militants “climat” te parlent de pailles en bambou, de quotas carbone et de yaourt au soja.
Mais ils ignorent qu’on roulait à l’essence plombée jusque dans les années 90, et qu’on a bousillé la couche d’ozone pour refroidir des steaks.

C’est un peu comme interdire les clopes dans les parcs… tout en laissant les cigarettiers trafiquer leurs produits chimiques sans contrôle.

Le vrai problème ? Ce ne sont pas “les humains”. Ce sont ceux qui ont le pouvoir de décider pour eux.

Midgley n’était pas un dictateur, ni un milliardaire. Juste un chimiste brillant au service du capitalisme industriel.

Et c’est bien là toute l’ironie :
Les vraies bombes écologiques ne sont pas le fruit de nos habitudes…
Elles viennent des décisions politiques, économiques et scientifiques, prises au sommet, et vendues au monde entier comme des miracles technologiques.

Saad van Nassouwe
Écrit par Saad van Nassouwe
Le 15 août 2025

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